Chers Adhérents,
Chers Amis,
Chers passionnés,
C'est avec une grande indignation que j'ai suivi les débats qui ont eu lieu
autour des propos de notre Président National, Willy Schraen, concernant la gestion de la prolifération du chat en France et de sa divagation.
Aujourd'hui certains médias, certaines personnalités publiques, certains citoyens se permettent de déformer
injustement les paroles de cet homme et de relayer l'information tronquée sur les réseaux sociaux, entraînant un déferlement de haine envers lui et les membres de sa famille... Dernier exemple en
date, l'animateur Nagui qui n'a pas hésité au cours de son émission quotidienne du midi sur France 2 à qualifier les chasseurs d'alcooliques et à se lancer dans une imitation grotesque de Willy
Schraen, ironisant sur le fait que les chasseurs veulent s'attaquer aux chats car ils leur font concurrence... L'ignorance et l'incompréhension sont des armes puissantes contre lesquelles nous
devons tous agir, en ayant une conduite irréprochable dans l'exercice de notre passion et en gardant à l'esprit l'importance de transmettre et de communiquer juste sur ce qu'est l'exercice de la
chasse dans nos temps modernes. Chasseurs aux chiens courants, nous possédons un outil formidable pour cela, nos chiens !
Willy, cher ami, la FACCC que je représente ici te renouvelle tout son soutien, ainsi qu'à tes proches qui
doivent eux aussi subir l'injustice de cette situation. Aucune menace de mort ne devrait pouvoir être proférée librement dans le pays des Droits de l'Homme.
Vive la chasse et vive la ruralité !
Daniel Roques,
Président de la FACCC
Le juge chronomètre et apprécie autant l’attitude du chien que la conduite du maître.
Comment un maître et son chien se coordonnent-ils afin de trouver le plus rapidement possible une proie ? La réponse en immersion au cœur d’un concours.
Maestro, chien courant Gascon saintongeois, pousse un long aboiement depuis sa caisse de transport. Il va participer avec son maître, Christian Boissonnet, de Louroux-de-Bouble, à une épreuve de
chien de pied organisée par l'AFACCC (*) rassemblant 14 équipes chien-conducteur.
L'objectif est de sélectionner les meilleurs limiers, capables de suivre des odeurs (voies) laissées par les pieds d'un sanglier depuis plusieurs heures.
Plein d'obstacles à surmonter
C'est le moment pour Maestro de montrer ce dont il est capable. Tenu au bout d'une longe par son maître, suivi par un juge, il s'engage sur un sentier. Après quelques dizaines de mètres, Maestro tourne en rond, mais son flair est à l'œuvre. Christian l'encourage et soudain il se récrie (j'ai trouvé, en langage de limier !) et prend la voie. Malgré la température clémente qui favorise l'évaporation de l'odeur, Maestro surmonte les difficultés, angles droits, boucles, arbres morts du parcours. Il poursuit son travail, appliqué et persévérant. À la quatrième difficulté, il n'écoute pas le rappel de son maître et suit son idée, ce qui lui permet de découvrir enfin le leurre (une peau de sanglier) caché dans les taillis. Il a bouclé son parcours de 1 km en 24 minutes, ce qui permettra à ce jeune chien de 18 mois de se classer troisième.
L'épreuve répond à une organisation bien précise, explique le président de l'AFACCC, Roger Paris. « Quelques jours avant l'épreuve, des pattes et des peaux de sanglier sont décongelées. Les pattes, qui possèdent des glandes odorantes, sont fixées sur des semelles spécialement fabriquées, portées par des traceurs qui réalisent plusieurs pistes dans la forêt sous le contrôle d'un juge. Celles-ci sont tirées au sort par les candidats qui ont complété un questionnaire cynégétique destiné à les départager. » Les deux meilleures équipes participeront à la finale nationale.
Le classement. 1. Maxence Barichard (15 ans)-Figo (griffon nivernais) ; 2. Jean Marc Maume-Hiris (Bruno-Saint-Hubert).
(*) Association française pour l'avenir de la chasse aux chiens courants.
À 9 heures du matin, par une matinée pluvieuse, les chasseurs de deux associations, Les ragots de Bagnolet et Percevent se sont retrouvés, en compagnie de l’Office national des forêts (ONF). Ils ont mis en place un nettoyage de la forêt. Les trappeurs et l’ONF ont ratissé 13 km de routes autour de la forêt de Bagnolet. Tout ce qu’ils ont trouvé venait uniquement des fossés, le long des routes longeant le bois.
En trois heures, les collecteurs ont ramassé plus de 250 kg de déchets, représentant plusieurs mètres cubes. Ce quart de tonne a de quoi étonner.
Pour Julien Fribault, le technicien forestier de l’ONF, responsable de la forêt de Bagnolet, c’est un désastre. « Les gens confondent la déchetterie et la forêt. C’est un total manque de civisme. Aujourd’hui notre acte est citoyen. J’ai vu cette forêt évoluer au fil des années et ça ne s’arrange pas. Il y a même des personnes qui viennent pour jeter leurs déchets verts, du type gazon, plantes, terre… ».
« Le problème des déchets verts, c’est que si vous jetez un bégonia dans la nature, des bégonias pousseront partout. Ici on trouve souvent des lauriers mais jusque-là, la prolifération a pu être évitée », explique le responsable de la forêt.
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